Le deuxième voyage au Japon – Mars 2016

Le deuxième voyage au Japon – Mars 2016

Pour ce deuxième voyage, je voulais vivre plus l’essence de la culture japonaise. Ainsi j’ai choisi un itinéraire différent : J’ai atterri à l’aéroport de Osaka pour remontrer jusqu’à Yokohama en passant par Kyoto et Nara!

Ainsi je commence par visiter le château de Osaka pour me donner une meilleure idée de l’architecture japonaise. Même si le château d’Osaka n’est qu’une reproduction du château de 1583, il garde l’essence de cet architecture typique.

Cependant, le meilleur endroit que je peux vous conseillez pour des références magnifiques en architecture japonaise : aller voir le Museum of Housing and Living à Osaka. Ce musée est une perle! Il s’agit d’une reconstruction grandeur réelle d’un village à l’époque Edo (1603-1867). Les lumières imitent une journée entière ainsi l’on se croit au Japon féodale du lever du soleil au couché. J’aurai pu passer des jours à dessiner les différentes perspectives et points de vue.

Par la suite, je suis allé à Nara qui est un endroit moins touristique que la fameuse ville de Kyoto, mais qui regorge de temples magnifiques, d’œuvres d’art et d’histoire, puisque Nara a été la capitale du Japon au 8 e siècle. Je me suis fait conseiller cet endroit par Tim Kern qui m’a dit d’aller voir la fameuse Kannon à mille bras (Thousand armed Kannon). À Nara, j’ai aussi pris soin d’aller voir le grand bouddha de Todai-ji et de nourrir les cerfs.

S’en est suivi d’une escale à Kyoto, la ville des geishas et des temples. Je n’avais que deux jours pour visiter, alors j’ai décider de prendre 2 jours de tours guidés par autobus pour voir un maximum de temples en peu de temps (et pour éviter de me perdre en transport en commun). Cette option était plus dispendieuse (environ 100$ CAN par jour), mais compte tenu du peu de temps que j’avais, je suis heureux de mon choix : 6 temples, 1 château, 1 spectacle et un souper traditionnel en deux jours! En revanche, je dois dire que je tiens à retourner à Kyoto et prendre plus mon temps dans certains temples pour mieux voir les chefs-d’œuvre qui s’y trouvent. Mes coups de cœur pour des références étaient : Fushimi Inari taisha, Sanjusangen-do et Gion.

Arrivé à Yokohama, j’ai fait mes deux journées de tatouage avec Shige. Il avait préparé le dessin pour le haut de mon bras. En deux jours nous avons fait 13h de tatouage pour faire les lignes et l’ombrage. On discute encore de techniques, de machines, de mythologie et de symbolique.

Il m’a montré sa grande collection de machine à tatouage et il a même gravé une de ses machines à tatouage Sunskin que j’ai lui acheté. Il m’explique certaines légendes moins connues et la symbolique derrière plusieurs de ses tatouages. Discutant avec Shige d’artistes japonais de Ukiyo-e, il me confie que la meilleure place où trouver des livres d’art de Ukiyo-e c’est à Jinbocho. C’est un quartier magnifique pour de vieux livre d’art japonais, pour ceux qui parlent japonais.

La fin du voyage se termine au temple culte de Senso-ji à Asakusa, ce temple est probablement le plus connu de Tokyo et est lui aussi est dédié à Kannon, la déesse de la compassion. Encore une fois, je termine au Japon avec la déesse Kannon et les fleurs de cerisier en fleur. Ce parfum me rend très reconnaissant de toutes ces expériences.


Loup 狼

Loups 狼

En Japonais, le mot pour loup est 狼, ōkami, qui signifie « grand-dieu ». Mais il est plus perçu comme un gardien ou un messager du dieu de la montagne. Pour la religion Shinto, chaque montagne est vue comme une divinité. Elle est vénérée par les bucherons car elle permet aux gens de s’approvisionner en bois. La plus connu est Fuji-san, le mont Fuji. 

Comme dans le film Princess Mononoke de Hayao Miyazaki, les loups sont des animaux sauvages et puissants qui assurent l’harmonie au sein de la montagne. Dans plusieurs histoires, ils offrent leur support en escortant les humains perdus à travers la montagne. Ce rituel s’appelait « okuriōkami » qui se traduit comme « l’escorte de loup ». Dans plusieurs villages, les loups sont perçus comme des messagers qui hurlaient avant la venue de tremblement de terre ou de tsunami.

Même s’il était vénéré, le loup était vu comme un animal sauvage et dangereux. Comme en Europe, il a été persécuté car ils s’attaquaient au bétail et pouvaient transmettre la rage. Pendant l’époque Meiji, des lois ont été mis en place pour diminuer la population de loups. Malheureusement, les résultats furent tellement efficaces qu’aujourd’hui, il ne reste plus de loups au Japon. Depuis 1905, le loup est un animal éteint au Japon, ce qui rajoute à son mythe : Les gens gardent précieusement des reliques, tels que des griffes, dents, os, crânes de loups, comme talismans protecteurs. 

Note : Dans le jeu Okami de Capcom, la déesse Amaterasu est représentée sous la forme d’un loup. Il n’y a aucune mention dans la mythologie Japonaise que la déesse Amaterasu se transforme en loup. Mais les auteurs du jeu ont choisi cette forme car ils se sont basés sur la lecture du nom de la déesse, dont les kanjis peuvent se lire aussi ōkami. Voici la beauté des histoires japonaises, elles ont plusieurs versions et interprétations possibles.

Dans le tatouage japonais, le loup est principalement symbole de puissance et de protection divine. Ce n’est pas un design qu’on va retrouver dans le tatouage japonais traditionnel. Mais il est possible de s’en servir pour faire un beau tatouage japonais néo-traditionnel.


Conseils d’amis pour visiter le Japon à titre de Québécois/Canadiens

Conseils d’amis pour visiter le Japon à titre de Québécois/Canadiens :

Ne pas laisser de pourboire, c’est très mal vu : c’est considéré comme de la charité et c’est considérer comme une insulte pour ces gens très fiers. Cependant, si vous visiter un ami et vous voulez apporter un petit quelque chose, vous pouvez apporter un cadeau. Les Japonais s’échange souvent des Mochis (des petites friandises à base de pâte de riz). Nous n’avons pas vraiment ce type de friandise ici et c’est ennuyant de se présenter avec une canne de sirop d’érable, même si ceux-ci sont très friands du sirop d’érable. En effet, le Japon est l’un des plus grands importateurs de sirop d’érable. J’ai deux options pour vous : La première et d’apporter une boite des biscuits fourrés à la crème d’érable en forme de feuille d’érable. La deuxième, un peu plus dispendieuse, est d’apporter des chocolats fins fourrés à l’érable. Les deux rendront votre hôte très heureux.

Ne pas prendre le Shinkansen avec vos grosses valises; faites-les livrés! En effet, j’ai fait l’erreur lors de mon deuxième voyage, mais les Japonais sont tellement polis que personne n’a osé me dire que c’était interdit. Le Shinkansen est le fameux train qui traverse le Japon à 300 km/h. Le train est conçu pour transporter des gens et non des valises, car l’espace est limité. Les gens sont donc habitués de se faire livrer leurs bagages à destination, ce qui est un concept très étrange pour nous. La poste au Japon est peu couteuse et très efficace, ce qui explique pourquoi les gens choisissent la livraison, plutôt que de s’encombrer de bagages.

À l’aéroport, trouvez le kiosque pour louer un émetteur Wifi. Pour moins de 10$ CAN par jours, vous aurez du Wifi n’importe où, même dans les temples! Ce qui est très pratique pour visiter juste avec Google Map. Vous pouvez regarder en ville pour louer ces émetteurs, mais les gens de l’aéroport parlent généralement mieux anglais que les Tokyoïtes. À chaque voyage j’ai utilisé la compagnie Ninja Wifi, je vous la recommande. 

Pour commander au restaurent, regardez s’il y a un bouton! Ah ce fameux bouton, si l’on ne connaît pas son existence, on peut passer pour un imbécile! Je vous raconte ma première expérience dans un restaurent au Japon : Le serveur nous assigne une table dans un coin plus discret et reculé du restaurent (qui n’était pas très occupé). Nous prenons soin de choisir notre repas et attendons patiemment le retour du serveur pour qu’il prenne notre commande.  15-30-40 minutes passent sans que personne ne vienne nous voir! Je vois finalement un serveur et dis haut et fort すみません! qui signifie « excusez-moi ». Le serveur vient, il nous regarde et nous montre un bouton sous la table pour « buzzer » le serveur. Je comprends donc qu’il faut sonner pour avoir du service! Ce concept m’a paru un peu impoli, je me sens mal de sonner pour du service! Mais au Japon, ce les serveurs se sentent mal de venir nous déranger pour prendre la commande. C’est le contraste entre le la politesse Canadienne et la politesse Japonaise qui peut transparaître dans certaines situations.

À noter, au Japon les gens parlent tout bas au restaurant, par soucis de ne pas déranger les autres. C’est assez impressionnant à constater! Donc éviter de crier ou de parler fort dans les restaurants ou les endroits publics. La seule exception est si vous êtes soul! 


Les japonais parlent anglais mais ils sont très gênés de le parler car ils le parlent avec un accent Japonais, ainsi ils peuvent paraître plutôt distant si vous essayer d’arrêter un étranger dans la rue. Mais par expérience, c’est facile de trouver quelqu’un qui parle anglais. 


Allez parler aux kiosques d’information touristique, aux policiers, aux agents de sécurité ou aux employés de métro. S’ils ne parlent pas anglais, ils vont trouver quelqu’un qui le parle pour vous aider. Les Japonais sont très serviables. 


Seule exception qui me soit arrivée quelques fois, ce sont avec les chauffeurs de taxis. S’ils sont trop gênés pour vous dire qu’ils ne comprennent pas, c’est possible qu’ils vous déposent n’importe où car ils n’ont pas compris. L’idéal est de donc faire une capture d’écran de l’adresse en Japonais, car ils ont de la misère à lire une adresse en anglais. Vous pouvez utiliser Uber, mais Uber n’est pas très populaire au Japon (car les taxis ont des prix justes et ils sont très propre, Uber n’a pas réussi à s’implanter autant au Japon).  


Conseils d’ami pour les tatoueurs et les tatoués :

Respectez la hiérarchisation des familles de tatoueurs. C’est-à-dire, ne pas parler à un tatoueur japonais d’un autre tatoueur japonais. Il y a des clics et des familles de tatoueurs qui se chicanent entre elles. Pour éviter de vous mettre les pieds dans les plats, ne pas parler/comparer/juger d’autres tatoueurs japonais devant un autre. Ces chicanes qui peuvent paraitre anodines, mais elles sont très sérieuses et elles respectent un code d’honneur très précis. Donc par exemple, si je visite le Japon pour me faire tatouer par Shige et que j’arrête au Horiyoshi Tattoo Museum, je n’en parle pas.

Couvrir ses tatouages au Japon? Oui et non. 


J’ai les mains de tatouées et je ne me suis jamais fait refuser l’accès dans un restaurent, ou à évènement. Faut dire que je m’organisais pour ne pas trop choquer en portant des pantalons et des manches longues. Par contre, j’ai entendu dire que certaines personnes se sont fait refuser l’accès à un restaurent pour des tatouages au visage. Les tatouages restent mal vu, mais on a l’avantage d’être « gaijin » ou étranger, ainsi les gens n’auront pas peur de nous car ils savent que nous ne sommes pas des Yakuza. La raison pour un établissement de refuser un étranger avec des tatouages visibles est pour ne pas déplaire à sa clientèle habituelle. 


Le seul bémol reste les « onsen » et les « sento » (bains publics). Les tatouages sont très mal vus, considérés comme un échec de vie. Ainsi c’est possible qu’ils vous refusent. S’ils vous acceptent, attendez-vous à recevoir des commentaires dans les bains. Certains « onsen » sont plus permissifs, souvent car ils ont une clientèle de Yakusa. Avec une petite recherche internet, il est possible de trouver des places permissives. 

Ne pas traverser la frontière avec des aiguilles ou du matériel de tatouage à cause du Tattoo Ban. Pour plus d’explication sur le Tattoo Ban vous pouvez lire mon blogue à ce sujet.


Cela fait le tour des conseils que j’ai à vous donner. Si vous avez des questions, vous pouvez toujours m’écrire : jftrudeltattoo@gmail.com. ボン・ヴォヤージュ!(Bon voyage)


Qui suis-je

Qui suis-je

Trudel Jean-François(28歳)タトゥーアーティストカナダ人です。 2007年から入れ墨して。Studio Zen Tattooの上司です。旅行、芸術、日本のタトゥーに情熱を注いでいます。


Jean-François Trudel, 28 ans, tatoueur depuis 2007 et propriétaire du Studio Zen Tattoo à Laval. Voyageur et artiste, je me passionne pour le tatouage japonais.

J’ai commencé à m’intéresser à l’art du tatouage dès mon plus jeune âge. Très jeune, je dessine et je peinture avec ma mère. C’est au secondaire que je décide de faire mes débuts dans l’art du tatouage. Ne connaissant rien du milieu, j’ai commencé par prendre un cours de tatouage le soir après mes cours d’école. Des cours de « tatouage » que j’ai finis par regretter car ce n’est pas la bonne façon de rentrer dans le domaine. Souvent donnés par des gens pas assez bons en tatouage pour vivre de leurs tatouages, ils préfèrent vendre des cours car c’est plus payant. Ces cours sont très dispendieux et sont assez inutiles car c’est impossible d’apprendre une profession en 20h-40h de cours. L’apprenticeship reste la meilleure façon de rentrer dans le milieu, mais à l’époque je ne le savais pas…

J’ai développé mon intérêt et ma créativité pour les arts au cégep, puis j’ai décidé de m’engager à temps plein dans le monde du tatouage. Sans vraiment s’en rendre compte, je me lançais dans ce qui sera l’aventure la plus passionnante de ma vie. À la suite de mes études post secondaires, j’ai développé mon talent dans différents studios de Montréal et de Laval. J’ai commencé à se faire connaître pour mon style réaliste.      

Au cours de cette période, je me suis intéressé aux différents styles de tatouages, notamment au style japonais. Cet intérêt pour le style de tatouage japonais m’a amené à se faire tatouer aux États-Unis par le maître Jack ”Horimouja” Mosher. Excessivement motivé, j’ai fait faire mon backpiece par Jack en 2 mois! (J’ai écrit un blogue sur cette histoire). En plus de me faire tatouer, j’ai passé beaucoup de temps à dessiner avec Jack qui m’a appris beaucoup de techniques. Étant inspiré de manière fort significative par Jack, j’ai décidé de fonder le Studio Zen Tattoo en mars 2012. Depuis, j’ai réussi à m’entourer d’artistes exceptionnels et le studio est parmi les plus reconnu à Laval pour la qualité des tatouages et des perçages!

Le voyage pour moi est la meilleure façon d’étudier et d’apprendre. J’ai a voyagé en Asie (dont 3 fois au Japon, j’ai écrit des blogues à ce sujet), aux États-Unis et en Europe pour parfaire mon style : le tatouage Néo-Japonais. Ce type de tatouage utilise mes techniques d’ombrage qu’on retrouve dans le style réalisme que je combine avec le style japonais pour arriver à un style de tatouage japonais avec beaucoup de profondeur (3D) et de couleurs.

Je suis très reconnaissant de mon parcourt. En quelques années, j’ai suivi plusieurs séminaires avec les plus grands tatoueurs du monde, je me suis fait tatouer par des grands maîtres du tatouage et j’ai visité aux plus grandes conventions internationales. Mais ce que je retiens le plus de ces voyages, ce sont ces multiples rencontres avec des artistes aussi passionnés que moi. Des rencontres qui se sont transformés en amitiés et qui me permette de continuer à travailler fort pour pousser son art.

Dans les prochaines années, je voudrais parfaire mes techniques de tebori : une technique de tatouage traditionnelle japonais fait à la main. Je suis encore apprenti dans ce milieu, et mon grand respect pour cet art me force à prendre mon temps. À l’aide de plusieurs connaissances acquises au Japon, je pratique tranquillement cette technique dans le but de pouvoir l’offrir à ma clientèle. 

J’évolue dans le tatouage et dans mon art. Merci de suivre et de vous y intéresser, cela me touche beaucoup.  Voici les lien pour suivre mon travail :


Pourquoi faire un blogue sur le tatouage japonais ?

Pourquoi faire un blogue

sur le tatouage japonais?

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser au tatouage en 2007, j’ai commencé par aimer le style tribal et le style Dark de Paul Booth. Puis un jour je suis tombé sur un dragon fait par Filip Leu et j’ai été ébloui ! La composition, les couleurs et la symbolique du tatouage japonais était une révélation pour moi.


J’ai découvert le ryū ( りゅう) ou dragon japonais et plusieurs questions en ont suivi : Quelle est la symbolique du dragon ? Comment dessiner cet animal imaginaire ? Puisqu’il est imaginaire, peut-on le dessiner n’importe comment ? Y a-t-il des règles de dessins ? Pleins de questions auxquelles je cherchais des réponses ! Mais il y avait un piège ; plus j’en apprenais, plus j’avais des questions !

La première chose qui nous frappe lorsqu’on voit un irezumi (tatouage japonais) c’est l’ampleur du tatouage. Ce ne sont pas de petits tatouages ; c’est souvent une jambe ou un bras au complet avec le pectoral. Et pour les vrais passionnés ça peut s’étendre au corps entier !

Au Japon, ils sont principalement portés par des Yakuzas (la mafia japonaise). Pourquoi est-il associé au monde criminel ? Aujourd’hui, ce style de tatouage est considéré comme un art à part entière et est porté par n’importe qui (autant par les japonais que par les non-japonais).

La beauté du tatouage japonais est qu’il est codé de symboles, de mythes et de légendes. Chaque élément a une symbolique, ce qui permet de créer une histoire unique lorsque plusieurs de ses éléments sont additionnés dans un seul tatouage. Comme par exemple : certaines fleurs et certains animaux peuvent être utilisé pour symboliser des êtres aimés, ou encore certains sujets peuvent représenter certaines étapes de la vie comme une épreuve ou un succès.

Avec le tatouage japonais, les éléments sont codés, ainsi le corps au complet est donc utilisé pour raconter une histoire.

C’est ainsi qu’à l’âge de 16 ans, je me suis lancé dans le monde du tatouage pour parfaire mes connaissances de ce monde mystérieux. Ce serait prétentieux de ma part de me prétendre maître de cet art. Aucun « gaijin » ne peut prétendre comprendre à 100% la mentalité japonaise, il restera toujours un certain mystère perdu dans la traduction… Cependant, après plusieurs années d’apprentissage et après plusieurs voyages au Japon, je pense avoir saisi l’essence du tatouage japonais.

Dans ces blogues, je cherche à vous montrer ma vision de cet art. J’expliquerai, les différents sujets, les styles, les techniques et je vous parlerai des meilleurs endroits à visiter du Japon qui ont un lien avec le tatouage. Je vous remercie d’avance pour votre intérêt et merci de partager avec vos amis ! Les questions sont bienvenues en tout temps. Pour des questions au sujets du blogue vous pouvez m’écrire par email au JFTrudelTattoo@gmail.com. Pour des questions concernant les tatouages vous pouvez m’écrire sur mon siteweb : JFTattoo.com.

JF Trudel – Tatoueur/Dessinateur/Globtrotteur        Lien email : JFTrudelTattoo@gmail.com        Lien Fb : JF Trudel Tattoo Artist        Lien IG : JF_Tattoo        Website : JFTattoo.com